Maladies Cardio-Vasculaires, métaboliques et respiratoires

L’axe de recherche est composé d’équipes dévolues à la recherche sur les maladies cardiovasculaires et métaboliques. Elle dispose d’expertises internationalement reconnues et complémentaires en génomique, biostatistique, biologie moléculaire et cellulaire, physiologie et pharmacologie.

Les deux objectifs majeurs de cet axe vasculaire au cours du quinquennal sont :

• l’élaboration et la production de résultats immédiatement transposables aux pratiques professionnelles et,
• la génération d’hypothèses scientifiques issues de la recherche clinique, conduisant à une collaboration avec les équipes de recherche fondamentale pour valider ces hypothèses dans le cadre d’une recherche translationnelle.

Ces 2 objectifs majeurs de recherche sont déclinés sur 4 axes thématiques (sous-populations d’intérêt, voir projet) et la logistique organisationnelle a été élaborée, en termes de fonctionnement et de coordination, au moyen de 5 work-packages fonctionnels incluant une cellule de coordination clinique et recherche, médicale et paramédicale) afin de couvrir l’ensemble des terrains de prise en charge, de l’ambulatoire à l’aiguë en soin critique, incluant tous les modes de prise en charge.

Les Porteurs de l’axe

Dans le domaine de la recherche, il est directeur de l’équipe INSERM UMR1304 (GETBO, Groupe d’étude de la thrombose de Bretagne Occidentale) depuis 2016. Il a travaillé à l’université McMaster (Hamilton, Ontario, Canada) pendant 16 mois juste au décours de ses études de médecine en 2000 sur une thématique de recherche centrée sur la maladie veineuse thrombo-embolique. Depuis, il est l’auteur de 250 publications internationales et a obtenu 14 Programmes Hospitaliers de Recherche Clinique.  En 2022, il a créé la première Chaire Thrombose en France, avec un partenariat universitaire et industriel. Ses domaines d’expertise scientifique portent sur l’étude de la durée et dose optimales de traitement anticoagulant de la maladie veineuse thrombo-embolique, la découverte de nouvelles mutations génétiques à risque thrombotique, de nouvelles voies physiopathologiques et de marqueurs pronostiques de la maladie veineuse thrombo-embolique. Le laboratoire de recherche qu’il dirige est centré sur l’étude des mécanismes physiopathologiques qui sont associés à un risque accru de de maladie veineuse thrombo-embolique, à l’étude du rôle de la dysfonction endothéliale dans le processus de récidive de thrombose veineuse et enfin au rôle de l’exposition hormonale sur le risque thrombotique des jeunes femmes.

Sur le plan national, il est coordinateur du réseau F-CRIN « INNOVTE » (Investigation Network On Venous Thrombo-Embolism), qui est un réseau national labélisé par l’INSERM qui a pour but de développer la recherche clinique et translationnelle ainsi que les études à dimension européenne sur la maladie veineuse thromboembolique. Le réseau regroupe aujourd’hui une cinquantaine de centres, des équipes labélisées, des centres d’investigation clinique, des unités INSERM sur le territoire national et deux collaborations européennes avec Bruxelles et Genève.

Sur le plan international, il est directeur associé du réseau international INVENT (International Network of Venous Thromboembolism Clinical Research Networks) et il coordonne plusieurs projets européens de recherche clinique

Dans le domaine de la recherche, elle est directrice adjointe de l’équipe de recherche EA4324 ORPHY (Optimisation des Régulations Physiologiques) depuis 2017.

Ses travaux en recherche préclinique portent sur les mécanismes d’adaptation de la contraction (force, excitabilité membranaire,..) du muscle strié squelettique à des contraintes variées (techniques de mécanométrie, d’électrophysiologie). Elle a ensuite travaillé à l’Institut de Myologie (AP-HP, Pitié-Salpêtrière) en 2007-2008 sur cette problématique d’adaptation du muscle strié sur un modèle animal de dystrophie musculaire spontanée. Sur le plan de la recherche clinique, elle explore la fonction respiratoire au repos et les capacités cardiorespiratoires et musculaires à l’effort dans des populations particulières : enfants porteurs de la mucoviscidose, enfants myopathes, patients intolérants à l’effort, plongeurs professionnels, patients BPCO, insuffisants cardiaques. 
Le laboratoire de recherche, qu’elle co-dirige avec les Prs Michaël Théron (directeur) et Karine Pichavant-Rafini (directrice adjointe), combine une approche clique et fondamentale avec une expertise dans l’évaluation des effets de certaines contraintes (hyperbarie, exercice physique, hypoxie,…) ou de certaines pathologies (métaboliques, cardiovasculaires et musculaires) sur les performances physiologiques. Les principaux mécanismes étudiés sont l’énergétique, l’inflammation, les espèces réactives de l’oxygène en lien avec la fonction vasculaire et/ou musculaire.